Page 154 - Guide du Dessinateur Industriel
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             d'une pièce prismatique
      La pièce est positionnée A l'intérieur d'un trièdre OXYZ
      par  I'intermédiaire de  six  contacts pontuels,  aussi
      espacés que possible :
      m trois dans le plan XOY (1,2 et 3 déterminent le plan
      d'appui) ;
      m deux dans le plan XOZ (4 et 5 fixent une direction
      en translation dans le plan d'appui) ;
       un dans le plan YOZ (6 immobilise la pièce sur cette
      direction).
      La pièce est appliquée sur ces contacts par l'intermé-
      diaire d'une ou plusieurs forces.
      Théoriquement, afin d'éviter  A la  pièce des  défor-
      mations, les forces d'application F s'exercent au droit
      de chaque contact (fig. 2).  II est cependant possible, si
      la pièce est suffisamment résistante et si sa  forme le
      permet, de remplacer les forces F par leurs résultantes
      partielles FI,  F2, F3 OU par leur résultante générale R
      (fig. 4).



      b Un palonnier simple (fig. 3) permet de remplacer
      deux forces F par leur résultante 2F, tout en exerçant
      un effet F au droit de chaque contact. Un palonnier
      complexe permet d'appliquer ce principe A n forces F.
      b Si  les efforts sont importants et afin d'éviter  de
      marquer la  pièce,  on  peut remplacer  les contacts
      ponctuels par des petites surfaces d'appui (fig. 4).



                                                O
                                                    N-N
            Rincipe de Lord Kehrin

      Le principe de Kelvin permet une immobilisation de
      deux pièces par u trou -trait - plan m.
                                                  TMn, A
      Le trou est matérialisé par un trièdre A (fréquemment   (fme théorique)  1
      remplacé en pratique par une surface conique) et le
     trait par un dièdre B.
      Les portées sphériques de la pièce 1 viennent en appui
     avec  la  pièce 2  par I'intermédiaire de six contacts   -
      ponctuels : trois pour le trièdre A, deux pour le dièdre B,   M-M
     un pour le plan C.



     b L'immobilisation relative parfaite des deux pièces 1
     et 2 exige que I'axe du « trou A »,  vu en bout, soit sur
     le prolongement de I'axe du « trait B D.
     b Si les portées sphériques sont réglables axialement,
     on obtient,  économiquement, un réglage angulaire
     très précis de la pièce 2 par rapport A  la pièce 1.
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