Page 281 - HPC 5 convoyage et cartérisation
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Détection
Cellules photoélectriques
Principe de fonctionnement
Un détecteur est composé d’un élément rayonnant un type particulier de lumière
(généralement infrarouge, rouge ou verte) et d’un élément photosensible au type de
lumière rayonnée. La présence ou bien l’absence de lumière sur l’élément sensible est
utilisée pour produire un changement de la condition de sortie du détecteur. En utilisant
les particularités de transmission et de propagation de la lumière, il est possible de
réaliser différents types de détecteurs.
1. Barrage
Il est composé d’un émetteur et d’un récepteur positionnés sur le même axe. chaque fois
qu’un objet interrompt le faisceau lumineux qui part de l’émetteur et arrive au 1
récepteur, un changement de la condition de sortie se vérifie sur ce dernier. Ce système
est particulièrement indiqué pour la détection sur de grandes distances ou pour des
locaux sales ou poussiéreux.
2. Proximité
Dans ce cas, la source lumineuse et l’élément photosensible sont incorporés dans la
même unité. La lumière émise arrive à l’élément sensible par réflexion sur un objet qui
se trouve dans le champs du rayonnement. La présence ou l’absence de lumière sur le
photoconducteur détermine un changement de condition dans l’étage de sortie qui
permet de signaler la présence ou l’absence d’un objet dans la zone de travail. 2
3. Suppression d’arrière-plan
Les détecteurs à réflexion avec suppression d’arrière-plan, ont à la différence de ceux qui
sont décrits plus haut, un champ d’intervention spécifique et défini. A l’intérieur de ce
champ, les détecteurs reconnaissent les objets presque indépendamment de leur surface
et de leur couleur. En dehors de ce champ de détection restreint et spécifique, c’est-à-
dire dans la zone d’arrière-plan, tous les autres objets sont ignorés indépendamment
de la caractéristique de leur surface.
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4. Réflex
Comme dans le modèle de proximité, la source lumineuse et l’élément photosensible
sont incorporés dans la même unité. La différence réside dans le fait que la réflexion de
la lumière émise vers l’élément sensible se produit au moyen d’un catadioptre.La
détection se vérifie donc quand la réflexion est interrompue, c’est-à-dire quand un objet
s’interpose entre le réflecteur et le détecteur. La limitation de ce système est due au fait
que des éléments brillants ou réflechissants peuvent ne pas être décelés par le détecteur
car ils peuvent réfléchir la lumière émise et ainsi se subsituer au catadioptre.
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5. Réflex polarisé (antireflet)
Il a le même principe de fonctionnement que les modèles réflex mais permet de détecter
des objets brillants ou réflechissants. Il utilise le fait que le catadioptre déphase le
rayonnement lumineux de 90°C. Grâce à des filtres polarisants spéciaux, seule la lumière
réfléchie par le catadioptre est détectée par l’élément photosensible. Ainsi, les objets
réfléchissants en général ne peuvent être détectés car ils n’ont pas la caractéristique de
déphaser le rayonnement lumineux et de se substituer au catadioptre. Toutefois, si la
surface réfléchissante est un matériau “actif”, il est possible que la lumière, en le
traversant, subisse le même traitement fourni par le catadioptre à cause de la disposition
moléculaire du matériau. Pour éviter ce problème, il est nécessaire d’incliner de 45°C 5
l’axe optique cellule photoélectrique-catadioptre par rapport à la surface à détecter.
Hystérésis
Commutation Distance de détection
OFF ON
Hystérésis
➎ 278 Tome 5 2007 www.hpceurope.com